challenge·roman jeunesse

Marie-Antoinette

antoinette1Titre: Marie-Antoinette – Le jardin secret d’une princesse

Auteure: Anne-Sophie Silvestre

Editions: Flammarion

285 pages

Quatrième de couv’:

1768 Salon de l’impératrice d’Autriche

« Monsieur Vermond, ma chère fille Antoinette va épouser le dauphin de France. Or, elle connait à peine le français, se conduit en enfant plutôt qu’en princesse, et s’en soucie fort peu. Nous avons deux ans pour faire d’elle une dauphine dont nous pourrons être fiers. »

Des jardins de son enfance au château de Versailles, une princesse se prépare à devenir reine.

Ce que j’en pense:

C’est d’un oeil assez critique que j’ai abordé ce premier volume de Marie-Antoinette de Anne-Sophie Silvestre. En effet, Marie-Antoinette est une des reines de France que j’admire le plus, et je me suis beaucoup documentée sur son enfance, sa vie, en parallèle de mes lectures sur la Révolution Française. J’appréhendais une version romancée à outrance et une adaptation très libre des faits.

Mais après avoir commencé ma lecture je n’ai plus réussi à lâcher avant d’en voir la fin. L’Histoire est fidèle à la réalité, même si l’auteure prend des libertés – principalement en ce qui concerne les dialogues; ce qui est plutôt obligé –  les événements sont très bien retranscrits et la chronologie respectée. Cette lecture est vraiment une très agréable découverte!

Par ailleurs je découvre cette auteure jeunesse et j’aime beaucoup sa plume fluide, simple à suivre et qui donne vraiment envie d’aller plus loin dans la saga. Pour des jeunes lectrices (et les lecteurs aussi d’ailleurs), ce roman peut-être d’une grande aide pour découvrir cette figure emblématique de notre Histoire de France. Loin des livres d’Histoire parfois trop pompeux et ennuyeux pour les enfants, le ton général du roman est très agréable et léger. On y découvre une enfant pleine de joie de vivre, qui n’aime pas étudier, qui préfère s’amuser, discuter, se moquer des autres… une enfant pas si différente des jeunes filles de notre époque mais qui est née avec un lourd destin de reine.

Un livre, quels que soient sa grosseur et son contenu, n’était pour elle qu’un instrument d’ennui, que chacun – on se demandait bien pourquoi – s’obstinait à vouloir lui faire absorber en affirmant qu’elle en retirerait le plus grand bien.

L’intérêt principal de ce premier volume réside dans la découverte de l’éducation que reçut Marie-Antoinette au Palais de Schönbruun, très différent de Versailles, la vie y est plus simple et le soucis de l’étiquette n’a pas son importance. Marie-Thérèse, Impératrice d’Autriche, a choisi de vivre dans un palais de taille raisonnable, en famille, loin du tumulte de la ville et de la foule.

Schönbruun était un havre de paix entouré d’arbres. Tout ici était calme et tranquillité. Quand Vermond descendit de voiture, un coucou, le premier de la saison, chantait au loin. Personne n’habitait à Schönbruun que l’impératrice et ses enfants, et personne n’y entrait sans avoir été dûment invités.

C’est au travers de l’abbé Vermond, précepteur venu lui enseigner le français, que l’on découvre Marie-Antoinette et que l’on suit son cheminement de la fin de son enfance, s’étalant sur deux années d’apprentissages et de préparation, à son union au Dauphin de France, le futur Louis XVI.

Un roman coup de coeur dont j’ai hâte de lire la suite.

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