challenge·roman

En route pour Compostelle

compostelleAuteure: Monika Peetz

Editeurs: Presses de la Cité

Pages: 319

Date de parution: 6 février 2014

Quatrième de couverture:

Depuis quinze ans, Caroline, Judith, Eva, Estelle et Kiki se réunissent une fois par mois au Jardin, un restaurant français de Cologne. Partageant leurs joies et leurs peines, ces cinq « dames du mardi » sont comme les doigts de la main. Aussi, quand Judith annonce qu’elle veut partir sur le chemin Saint-Jacques-de-Compostelle pour honorer la mémoire de son mari Arne, ses amies décident de l’accompagner.

Les voilà donc prêtes pour l’aventure. Mais dès le début, de vives tensions apparaissent. Peu habituées à passer autant de temps ensemble, elles se découvrent sous un nouveau jour, lequel laisse entrevoir des secrets inavouables.

Entre bonheur et déconvenues, orages et promenades ensoleillées embaumant le thym et le romarin, un pèlerinage cocasse et haut en couleur qui changera à jamais la vie de ces cinq femmes.

Ce que j’en pense:

J’avais repéré ce roman alors qu’il était en précommande sur une librairie en ligne, sa couverture et son titre m’avaient alors interpellés. J’aime la marche et faire une partie des chemins de Compostelle (entre Le puy et Figeac) est un projet que j’espère mener à bien dans quelques années. Après avoir lu la quatrième de couverture je me suis laissée convaincre. En plus je pouvais le glisser à la lettre P du concours ABC 2013/2014 de Babelio :p

Elles s’appellent Caroline, Eva, Judith, Kiki, Estelle. Cinq femmes que tout oppose, elles viennent de milieux différents, ont des professions et vies différentes, des âges différents, elles se sont rencontrées lors d’un cours de français et depuis ne se sont plus quittées. C’est unies par un lien d’amitié sincère et profond qu’elles partent à l’aventure. Judith vient de perdre son mari et afin de faire son deuil souhaite suivre ses traces et terminer son voyage sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ses quatre meilleures amies, les « dames du mardi » souhaitent l’accompagner afin de la soutenir. Les tensions apparaissent pourtant dès le départ et elles ne sont pas au bout de leur peine. Marcher est une façon de faire le vide autour de soi, on est seul avec soi-même et il est très difficile de lutter avec ses démons intérieurs… encore faut-il y faire face. Un long voyage dont elles reviendront changer à jamais!

J’ai adoré ce roman, je l’ai dévoré. Le style est très fluide, très léger, les chapitres sont courts ce qui permet d’avancer régulièrement dans l’histoire, à son rythme. Il m’a été très facile de m’identifier à une ou deux des « dames du mardi », j’ai souffert avec elles; elles m’ont touchées, émues par leur force, leur résistance, leur sincérité. Je ne me suis pas ennuyée un instant, j’ai suivi leurs parcours pas après pas avec entrain, pleine de la même énergie qui les animait. Le suspens autour d’Arne est maintenu jusqu’au terme du voyage, ou presque, ce qui a rendu la lecture motivante, je voulais vraiment savoir quelle était la bombe qu’il laissait derrière lui.

Un mot sur le titre: Sur les routes de Compostelle est peut-être plus accrocheur, plus parlant, mais je trouve que Die Dienstagsfrauen aurait pu être traduit, « Les Dames du mardi », car il se rapproche plus du roman, l’expression étant régulièrement reprises au fil des pages.

Un très bon roman sur la quête de soi, qui nous rappelle qu’on choisit seul son chemin, et que l’on a toujours une part de responsabilité dans ce qui nous arrive de bon comme de mauvais.

babelio challenge

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