Défi Babélio Junior·Lecture à 2 Voix·roman ado·roman jeunesse

La fille qui n’aimait pas les fins

fillefin

 

Auteurs: Yaël Hassan & Matt7ieu Radenac

Éditeur: Syros

Collection:  tempo

Pages: 218

 

 

Quatrième de couverture:

Maya est une amoureuse des livres. Elle en a déjà cente trente-quatre! Sa mère, qui ne peut pas lui acheter tous les livres de la terre, l’inscrit contre son gré à la bibliothèque. Dans ce lieu paisible et studieux, Maya va faire la rencontre d’un vieux monsieur plein de fantaisie, qui l’intrigue beaucoup et dont elle se sent proche. Qui est réellement le mystérieux Manuelo? La plus belle des surprises est au bout de l’histoire…

Ce que j’en pense:

Maya a treize ans et a une passion dévorante pour les livres. Passion qu’elle tient de son père, mort quelques années plus tôt. Sa mère n’arrivant plus à suivre sur l’acquisition de nouveaux ouvrages, elle inscrit Maya a la bibliothèque du quartier. Décision qui ne plait pas beaucoup à la jeune fille qui n’aime pas emprunter les livres. Maya ne lit pas les fins, elle place un marque-page à l’endroit où elle sent que la tournure des événements conduisent à la fin et le range. Pourtant dès le jour de son inscription, elle va rencontre un vieil homme, habitué du lieu, Manuelo, avec qui elle va rapidement tisser un lien d’amitié. Mais qui est donc ce mystérieux vieil homme?

La fille qui n’aimait pas les fins est né de l’association de deux auteurs, Yaël Hassan qu’on ne présente plus, et Matthieu Radenac, jeune auteur, illustrateur, également professeur de mathématiques. Ils livrent un texte à deux voix, celle de Maya et de celle de Manuelo, empli d’émotions. Roman aux allures épistolaires – outre l’alternance de point de vue, il y a aussi échange de mails, conversation en ligne, cartes postales – La fille qui n’aimait pas les fins est un livre sur l’amour de la lecture mais c’est surtout un livre sur le deuil et la filiation; les auteurs abordent également des sujets tels que la famille recomposée ou le premier amour. Le texte est facile d’accès, entraînant et bourré d’émotions. Qu’elles soient drôles, joyeuses ou tristes, elles sont décrites avec beaucoup de justesse, rendant la lecture agréable, touchante voir bouleversante. Et même si l’on devine rapidement qui est Manuelo, ça ne gâche en rien la lecture ni même le final qui réserve malgré tout quelques révélations non moins attendrissantes.

Ce qu’en pense Gabrielle:

Gros coup de coeur! C’est une belle histoire drôle et triste à la fois. On devine avant Maya qui est Manuelo et c’est beau de la suivre jusqu’à ce qu’elle comprenne. Belle rencontre et beaucoup d’émotions!

Lu à deux voix dans le cadre du Défi Babelio Junior 2016 2017.

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