roman jeunesse

Anne… et la maison aux Pignons Verts

 

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Titre vo: Anne of Green Gables

Auteur: Lucy Maud Montgomery

Traducteur: Henri-Dominique Paratte

Editeur: Presses de la Cité

Pages: 354

 

Quatrième de couverture:

Dans l’Île-du-Prince-Edouard, à l’est du Canada, Marilla, une vieille fille un peu acariâtre, vit avec son frère Matthew, également célibataire, dans leur domaine du village d’Avonlea. Se sentant vieillir, ils décident d’adopter un orphelin pour les aider dans les travaux de la ferme. Sur le quai de la gare, le petit garçon attendu se présente sous les traits d’une gamine de onze ans à la chevelure flamboyante, au visage moucheté de taches de rousseur, aux grands yeux pétillants et qui s’appelle Anne Shirley. La vie paisible de la maison aux pignons verts va s’en trouver totalement bouleversée, car Anne, éprise de romanesque, possède un don exceptionnel pour se placer dans des situations impossibles.

La plume magique de Lucy Maud Montgomery décrit avec bonheur la vie quotidienne d’une communauté canadienne au début du siècle et les aventures d’une petite fille gaie et insouciante au cœur gros comme ça.

Ce que j’en pense:

Séquence nostalgie en ce début d’automne, je me suis fait un cadeau en m’offrant l’intégrale de la saga d’Anne de Lucy Maud Montgomery, trouvée en occasion. Grand classique de la littérature canadienne, elle a été de nombreuses fois adaptée pour la télévision et la version de 1985, avec Megan Follows, a bercé mon enfance. J’ai lu les premiers volumes il y a quelques années mais c’est un réel plaisir que de m’y remettre et de pouvoir aller au bout des choses.

Anne Shirley n’a que onze ans quand elle arrive chez Marilla et Matthew Cutbert. Orpheline depuis ses trois mois, elle a été ballotté d’une famille à une autre chez qui elle s’occupait des enfants plus jeunes; elle n’a jamais reçu d’amour ou d’amitié et c’est pleine d’espoir qu’elle arrive sur l’Île-du-Prince-Edouard. Son optimisme et sa joie de vivre naturelle ont tôt fait de lui donner une place dans le cœur de sa nouvelle famille, de ses voisins et camarades de classe. Conquise par son imagination débordante et son grand coeur, Diana Barry devient immédiatement sa meilleure amie, celle avec qui Anne partage ses rêves les plus fous et ses espérances pour l’avenir. Seul Gilbert Blythe, le séduisant jeune homme qui fait craquer toutes les filles, ne réussira pas à gagner son amitié, sévèrement puni pour avoir osé prononcer les mots interdits « poils de carotte »…

Anne… La maison aux pignons verts est un roman d’une grande richesse culturelle et historique; l’auteur y retrace les mœurs d’une communauté insulaire au début du vingtième siècle: la vie agricole, l’école, les vêtements, l’église, la politique… Le roman est rythmé par les saisons au cours desquels sa jeune héroïne découvre des paysages divers mais toujours aussi beaux, elle y développe son imagination et des liens forts avec les gens mais aussi avec la terre qui deviendra son premier « foyer ». Lucy Maud Montgomery donne vie à une jeune fille attachante à laquelle il est facile de s’identifier de pars sa banale apparence et ses défauts profondément humains. Anne Shirley est une jeune fille vive, intelligente, pétillante qui ne peut laisser indifférent et avec laquelle on ne peut qu’espérer devenir une « âme sœur ».

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2 commentaires sur “Anne… et la maison aux Pignons Verts

  1. J’avais déjà acheté nos billets pour l’année lorsque j’ai vu qu’une compagnie de théâtre que j’apprécie allait jouer la pièce cette année à Montréal et environs. Dommage, ça aurait été une belle étude pour ma fille, que nous remettrons à plus tard. Merci pour ces beaux partages !

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