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La voleuse de livres

voleuseslivresTitre: La Voleuse de livres

Auteur: Marcus Zusak

Editions: Oh! Editions

527 pages

Quatrième de couv’:

Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l’écouter.

Une histoire étrange et émouvante où il est question:

– d’une fillette;

– de mots;

– d’un accordéonistes;

– d’Allemands fanatiques;

– d’un boxeur juif;

– de vols.

Ce que j’en pense:

Je viens de tourner la dernière page de La Voleuse de livres et c’est chargée d’émotions que j’écris ce billet. Je pensais que venir écrire de suite m’aiderait à trouver les mots justes mais je me rends compte qu’il est difficile de parler de ce roman que je classe dans ma liste des livres à garder près de soi (je vais d’ailleurs m’empresser de l’acheter pour ne pas me contenter d’un emprunt à la médiathèque).

L’histoire prend place dans l’Allemagne nazie, la Seconde Guerre Mondiale, où l’on suit la Mort, « hantée par les humains » qui ne chôme pas en cette triste période de l’Histoire des Hommes! Touchée et pleine d’admiration pour Liesel Meminger, notre héroïne, la Mort raconte le pouvoir des mots sur la vie de cette enfant, de cette voleuse de livres.

Liesel n’a que 9 ans au début de l’histoire, elle est dans un train en direction de sa nouvelle maison, celle où sa mère la laissera avec son frère car elle n’est plus en mesure de s’occuper d’eux. C’est lors de ce voyage que la Mort rencontre Liesel pour la première fois, alors qu’elle vient recueillir l’âme du petit frère. S’en suit un enterrement, le vol d’un livre et l’arrivée dans sa nouvelle famille: Rosa et Hans Hubermann, une nouvelle vie.

La première partie du livre reste relativement positive, malgré les événements; Liesel prend plaisir dans sa nouvelle ville, apprend à lire auprès de Hans, son nouveau papa qui va vite devenir l’homme qu’elle aime le plus au monde; elle crée des liens d’amitié très forts avec Rudy, le garçon au cheveux couleur citron puis avec Max le juif qui vit caché dans leur sous-sol, il y a aussi l’école, les jeunesses hitlériennes et les petits larcins pour se nourrir, remplir son estomac et son esprit!

Mais rapidement la réalité de la guerre les rattrape, la misère, le rationnement, les pères, voisins, amis… envoyés au front, les bombardements… et aussi la mort.

Liesel trouve le réconfort dans la lecture et prend peu à peu conscience du pouvoir qu’ont les mots sur les humains, ils les aident à croire en quelque chose, ils les maintiennent en vie! Dans un pays où l’on brûle les livres et où les mots sont lourds de sens et de conséquences, les mots prennent tout à coup tout leur sens.

Markus Zusak a écrit un véritable chef d’oeuvre dont la lecture ne peut pas laisser indifférent. Pour ma part j’en ressors changée, marquée à jamais.

J’aurais aimé lui expliquer que je ne cesse de surestimer et de sous-estimer l’espèce humaine, et qu’il est rare que je l’estime tout simplement. J’aurais voulu lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si magnifique, et ses mots et ses histoires si accablants et si étincelants.

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19 commentaires sur “La voleuse de livres

  1. J’avais ADORE cette lecture ! Je n’ai pas encore vu le film, mais c’est en projet. Peut-être que je vais le relire avant, ça fait longtemps. Hmm.. à suivre 😉

    1. j’ai aussi très envie de voir le film, mais même dans une grande ville comme Lille, il est difficile de trouver des séances (surtout en vo). J’espère cependant pouvoir le voir en salle, peut-être le weekend prochain…

  2. J’ai bien aimé cette lecture, mais il m’a manqué un petit quelque chose pour en parler avec autant d’enthousiasme que toi :). J’attends désormais de voir le film, en espérant que pour une fois les images sauront davantage me toucher que les mots ! A bientôt

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