Titre vo: The vicar of Nibbleswicke
Auteur: Roald Dahl
Illustrateur: Quentin Blake
Editeur: Gallimard
Traducteur: Yves-Marie Maquet
Pages: 24
Date de publication: novembre 1992
Présentation:
Bernard Dalembour est nommé à son premier ministère du culte anglican dans le village de Nibbleswicke. Ses troubles du langage (dyslexie, bégaiements, lapsus, etc) ne lui rendent pas la tâche facile.
Ce que j’en pense:
J’ai trouvé ce petit « roman » sur les étagères de la médiathèque, assez surprise car le titre ne me parlait pas du tout (et pour cause il n’a pas été réédité depuis 1992 et est quasi introuvable). Surprise intéressante du fait de la conception même de l’histoire: Roald Dahl a écrit ce conte au profit du Dyslexia Institute de Londres à qui il en offre l’intégralité de ses droits mondiaux.
Bernard Dalembour est un jeune vicaire du culte anglican qui a longtemps souffert de troubles du langage sévères tels que la dyslexie, le bégaiements, le lapsus etc. Aidé par l’institut d’orthophonie de Londres, il a fait de réels progrés depuis l’enfance qui lui permirent de suivre le séminaire. Pourtant lorsqu’il se voit attribuer la paroisse de Nibbleswicke il prend conscience de l’importance de sa charge et se demande s’il s’en sortira, livré à lui-même. L’angoisse, le stress liés à sa nouvelle charge réveillent ses troubles langagiers qui vont amener tout un tas de conversations complétement loufoques, parfois incompréhensibles, parfois très drôles.
A noter que le traducteur a adapté le texte le plus fidèlement possible mais s’est trouvé limité à des contraintes de langages; le texte en perd de sa saveur car tout l’humour est porté par des jeux de mots impossibles à retranscrire en français. Maintenant le texte reste amusant mais je pense que lire ce titre en anglais serait bien plus drôle. En effet, la dyslexie joue notamment sur des confusions/inversions de sons/lettres qui peuvent changer complétement le sens d’une phrase (exemples cités: trap/part, God/dog, to park/to krap)… Un conte qui reste amusant et très bien écrit que je recommande (en anglais pour ceux qui ne sont pas rebutés par la langue de Shakespeare).
Très intéressant, tu as fais là une belle découverte. Je n’avais également jamais entendu parler de ce livre.
Une jolie lecture qui me rappelle indirectement un roi d’Angleterre qui avait lui aussi certaine difficulté d’élocution 😉
tout à fait 😉 pour ma part je suis également concernée puisque mon fils ainé est bègue et dyslexique…
Pas une mince affaire mais j’espère que ton fils ne se décourage pas et n’écoute pas les abrutis qui portent trop de jugement à la va vite !
Ma fille a une tendance à être bègue quand elle est fatiguée ou surexcitée, je lui apprends donc à respirer et l’oblige à me répéter les phrases même si à la longue,ça fatigue et la mère et la fille 😉
Son père lui clot à chaque fois les conversations : un abruti !
Bon courage à vous en tout cas car ce n’est pas simple mais ça n’enlève rien au caractère de la personne et ça il faut bien lui dire (mais je suis sûre que tu le fais déjà !!!)
Un livre qui m’a l’air intéressant. J’espère le trouver .Et en français, parce que je suis une quiche en anglais!