masse critique·roman

Sous les couvertures

couverturesAuteur: Bertrand Guillot

Editeur: rue fromentin

Collection: Roman

Pages: 176

Date de sortie: 18 septembre 2014

Quatrième de couverture:

Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s’éveillent et se racontent leurs histoires… Mais ce soir, l’heure est grave: les nouveautés viennent d’arriver, et les romans du fond de la librairie n’ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur! Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s’unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la causse. Autant dire qu’ils n’ont pratiquement aucune chance…

Entre roman et conte iconoclaste, Sous les couvertures, quatrième livre de Bertrand Guillot, est une merveille d’humour et d’originalité. Où l’on découvrira, entre autres, à quoi servent les classiques, en quoi les livres ressemblent à leurs auteurs… et pourquoi, à l’habit des académiciens, on a ajouté une épée.

Ce que j’en pense:

Sous les couvertures est un roman original où les livres prennent vie (comme les jouets de Toy Story) une fois le rideau de fer de la librairie tombé. Loin des oreilles des possibles lecteurs et du libraire, ils échangent sur leur avenir, leur peur quand à leur retour chez l’éditeur, l’envoie au pilon, la fin… Alors qu’un feu ardant brûle sous les couvertures, une révolution est en marche dans la petite librairie du quartier…

Bertrand Guillot signe ici un titre drôle et subtil qui dresse le constat d’un monde en mouvement où le numérique prend lentement le dessus sur le papier, un monde dans lequel les lecteurs achètent (et lisent) de moins en moins et où les éditeurs impriment de plus en plus, un monde dans lequel les chiffres ont plus d’importance que le plaisir de la lecture.

Les livres sont à l’image de leurs auteurs, ils ont leur pensé propre mais on se rend vite compte qu’ils parlent avec les mots de leurs auteurs, et que leur histoire est le reflet de leurs personnalités. Les échanges entre livres dans le « boudoir » étaient intéressants mais je me suis vite perdue dans ce combat qui prenait trop de place dans le roman, au profit des personnages principaux; j’aurais aimé passé plus de temps avec Sarah, le vieux libraire et les auteurs. Je reste cependant sur une bonne impression.

J’ai aimé ce roman qui soulève des questions actuelles sur la place du livre dans notre monde moderne. A méditer!

matchsrentrée

10 commentaires sur “Sous les couvertures

  1. Je le voyais partout pendant un moment, et j’ai lu pas mal de critiques négatives, donc j’ai laissé tomber. Mais en tombant sur ta chronique par hasard, j’ai bien envie de le remettre dans ma wishlist !

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